Les débuts de la présidence Trump ont été accompagnés de discours très volontaristes concernant la mise en œuvre rapide de son programme. Le mois de janvier a également été marqué par la confirmation de l’embellie économique en zone Euro avec une accélération de la croissance et de l’inflation au 4ème trimestre et un taux de chômage au plus bas depuis 2009. Dans ce contexte, le mouvement de hausse des classes d’actifs risquées et de baisse des marchés obligataires gouvernementaux s’est poursuivi : +1.1% pour les marchés d’actions (MSCI Monde couvert contre le risque de change en EUR), respectivement +1.1% et +0.6% pour les spreads de dette privée haut rendement européen et américain (indices iBoxx) et -0.8% pour les dettes souveraines (indice JPMorgan Broad couvert contre le risque de change en EUR). Les volatilités des principales classes d’actifs ont atteint des niveaux proches des planchers historiques de 2007.
Dans ce contexte, le fonds (Part R EUR) a affiché un léger recul de -0.3%, sans qu’aucune famille de primes ne génère de rendement significatif. La famille des primes de portage a délivré une contribution positive grâce au portefeuille de bases négatives et d’arbitrage d’obligations convertibles. La famille des primes implicites a généré une contribution très légèrement négative. Les positions de dispersion ont contribué positivement, mais pas assez pour compenser les pertes générées par les positions entre les volatilités des différents indices actions. La famille des primes académiques a généré une contribution faiblement négative : les gains générés par les primes de momentum sur les actions ont été annihilés par les pertes issues des primes value et défensive sur les actions ainsi que par les primes sur les marchés obligataires.
