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Le 17 mars 2016 Expertises

57 % de dépense publique rapportés au Produit Intérieur Brut (PIB) (contre 44 % en 1978)… Combien de fois avons-nous entendu ce ratio synonyme d’une fonction publique responsable de tous les maux de la France, à commencer par le chômage.

Dans ma lettre du 9 juillet 2012 “Dépenses publiques, dette et croissance…”*, j’analysais les liens entre les dépenses publiques, la dette et la croissance sur longue période, i.e. depuis le dernier excédent budgétaire de 1974 et, pour faire simple, les conclusions* étaient :

  • Le taux de croissance de la dépense publique, déflaté de l’inflation, sur les 40 dernières années était de 2,4 % alors que le taux de croissance du PIB n’était que de 1,7 % ;
  • Le financement de cet accroissement s’est fait par le déficit public et donc la croissance de la dette qui a augmenté de 6 % en moyenne annuelle sur la période ;
  • Le nombre de fonctionnaires par habitant est passé de 7,2 % à 8,3 %, ce qui, ramené à la population active, a fait passer le pourcentage de fonctionnaires de 17,8 % à 20,6 % ;
  • Une analyse plus fine de la nature des dépenses publiques fait ressortir que les prestations sociales et les intérêts de la dette sont les principales explications de ces dérives : +2,75 % par an de prestations sociales pour 1,7 % de croissance du PIB et + 6 % par an pour les intérêts de la dette.

Cependant, une autre approche consiste à ne plus regarder le numérateur, i.e. la dette publique, mais plutôt le dénominateur, i.e. le PIB et singulièrement le PIB par habitant. Ainsi, l'exercice d’une administration excessive conduirait à un double impact : un secteur public moins contributif au PIB que le secteur privé mais également à une moindre efficacité du secteur privé du fait des lourdeurs administratives.

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