<- Retour

Cop 21 : Et pourquoi pas un “Externalities Stability Board” ? La lettre de Xavier Lépine

Le 15 octobre 2015 Expertises

Une première mesure : un bonus des CEO partiellement indexé à l’obtention de résultats sur des objectifs ISR.

Face à la crise financière puis économique de 2008, le G20 (gouvernements et banques centrales) a réagi de manière concertée et de façon très efficace avec deux volets :

  • Des actions immédiates : injection massive de liquidités, déficits budgétaires.
  • La mise en place du Financial Stability Board dont le rôle majeur est une remise à plat de l’ensemble des règles de fonctionnement de la finance : mise en place de chambres de compensation sur les produits dérivés pour réduire le risque de contrepartie (appels de marge), renforcement des fonds propres des banques (CRD 4, banques systémiques, bail in), réduction des activités de trading et d’arbitrage des banques, mise en place de Solvabilité 2 pour les assureurs, dispositifs règlementaires et de contrôles tant externes qu’internes beaucoup plus importants, encadrement des rémunérations des “preneurs de risque”. Autrement dit un encadrement à tous les niveaux (de l’Entreprise à la personne physique salariée) des acteurs économiques privés.

L’affaire Volkswagen et la tenue à Paris de la Cop 21 sont l’occasion de penser différemment le fonctionnement de l’économie. Si l’on admet que nous sommes entrés dans l’ère anthropocène et qu’à tout le moins, même pour les climato-sceptiques, le pari de Pascal est en faveur de la prise en compte des externalités liées à l’activité humaine, la création d’un Externalities Stability Board doté de pouvoirs comparables à celui du Financial Stability Board serait une démarche puissante car elle viendrait donner les moyens concrets d’action aux déclarations des gouvernements [...]

Cop 21 : Et pourquoi pas un “Externalities Stability Board” ?

Format : PDF
Poids : 233 KB
Date : 15/10/2015

Télécharger